Hier, je me suis rendue à la réunion d'accueil des nouveaux PES. On m'a présenté mon inspectrice de circonscription. Celle-ci m'a expliqué avec beaucoup de gentillesse les grandes lignes de l'organisation de cette année. Autrement dit, dans ce département, les PES savent avant le 1er juillet exactement où ils vont être affectés pour l'année, qui sera leur tuteur et leur conseiller pédagogique, et le niveau de classe qu'ils auront. Que peut-on rêver mieux? Je serai dans une classe de Grande Section de Maternelle. J'aurai 27 élèves. Je passerai toute la première période chez ma tutrice et le reste de l'année dans ma classe, avec de temps en temps des journées de formation ( 16 au total ).
 Sur cette lancée, je me suis rendue dans mon école. Il m' a fallu un peu de temps pour y arriver en voiture. J'avais prévenu la directrice que je ne connaissais pas très bien la route. Quand je suis arrivée, ce n'était pas seulement la directrice qui m'attendait mais toute l'équipe qui était restée pour me rencontrer. Les présentations faites, nous avons fait une petite réunion. Là encore, on ne peut rêver mieux comme accueil : la liste de mes élèves était prête et toutes les choses essentielles à savoir m'ont été données : AVS, ADSEM, etc. Il y a donc 6 classes en tout dans l'école en comptant la mienne. L'ambiance générale de gentillesse et de simplicité que j'ai perçue en rencontrant mes 5 collègues m'a beaucoup rassurée. Et cela m'importe peu si l'école semble disposer de peu de moyens et si les salles de classe sont des préfabriqués.
 Nous nous sommes souhaîté de bonnes vacances en échangeant nos coordonnées. Je démarre donc ces vacances avec tout en poche pour pouvoir commencer à préparer mon année. J'ai déjà des conseils de lecture et des fichiers à télécharger recommandés par l'IEN.
 Quand je suis sortie de l'école, une maman regardait le panneau d'affichage. J'y ai jeté un coup d'oeil et là quel plaisir et quelle surprise de voir que mon nom et celui de mes élèves étaient déjà affichés pour la rentrée!

En ce mois de juin 2011, j'ai obtenu mon concours et mon master 2 en même temps. Je quitte le statut d'étudiante pour celui de professeure des écoles stagiaire.
Après environ 8h de route, nous sommes arrivés dans la région où mon poste m'attend. Nous sommes arrivés le soir, "à la fraîche" comme disent les gens d'ici. Une petite ville lovée sur le ventre de la France. Ma première impression a été celle d'une ville fantôme, volets fermés à 21h, pas un bruit, nos voix résonnaient dans les ruelles. Cela nous a fait rire et en levant la tête nous avons aperçu une vieille dame qui prenait l'air sur son balcon. Yann lui a demandé : "ça a l'air calme ici ?" et la dame a répondu en souriant "oui, TRES calme". 
Pour dormir cette nuit-là, nous avons dû nous rendre à la grande ville la plus proche.